lundi 6 juin 2011

MARC FORNES & THEVERYMANY

Je te revois , un jour, à peine rentré tu te mettais déjà au vin rouge.Tu ne te souvenais même plus de la superbe lote que je t'avais préparée. Le soir , tu logeais chez moi . Quand tu te levas , tu voulais absolument tirer les volets. Ils étaient bloqués et tu décidas de faire levier avec un tournevis. Ils s'ouvrirent et j'entendis un bruit sourd , tu étais tombé . Aujourd'hui, c'est trop tard , ta vie est terminée , tu es enclavé dans un encadrement en bois mais , je te promets de mettre des rideaux à la place des volets .

Alexis De Staercke 3A

dimanche 5 juin 2011

Jules Laurens – Le Rocher de Vann (Kurdistan) - 1880

Revenant de ma balade sous le ciel bleu éclatant, je regardais ma belle maison perchée sur le plus haut rocher du Kurdistan, là où la végétation ne fleurit pas en abondance, où l’eau est rare.

Plongé dans mes pensées profondes, je ne vis pas ce qui se préparait. Un bruit sourd me sortit de mes pensées. Je levai les yeux au ciel et vis un miracle. Des gouttes d’eau ruisselaient sur mon visage. Je vis mes parents sortir de leur château en dansant et s’enlaçant de joie. Un vrai miracle venait de se produire.

Gauthier Mathieu

samedi 4 juin 2011

Eugène Fromentin - Le pays de la soif - Entre 1820 et 1876

Ces hommes, épuisés et assoiffés, à bout de force, sont effondrés sur le sable chaud du désert, s'efforçant de vivre.
Ils sentent bien que la fin est proche.
Alors, les mains levées, ils lancent un appel à l'aide à leur Dieu.
Va-t-il entendre leur appel ?

Maximilien Gauthier

jeudi 2 juin 2011

Pierre BONNARD - Le chat blanc - 1894.

Tant qu'il est en congé, un chat met sa veste et emporte un gâteau pour aller voir son ami le rat qui a la peste. Ce chat doit quitter le zoo des animaux pour prendre le bateau en mer. Ensuite il ira boire un verre ou une bière, pour se récompenser.

Gilles Fontaine

lundi 30 mai 2011

Eugène Fromentin - le pays de la soif - 1820-1876

Dans le désert, la chaleur est forte, le soleil tape et l'eau manque.
Les pauvres hommes tombent au sol, impuissants, et l'oasis au loin ne pourra les sauver d'une mort qui paraît inévitable et pénible alors que les charognards n'attendent que leurs morts pour se régaler de leurs dépouilles.

François Bouvier

Emile-René Ménard - Baigneuse au crépuscule - 1900

Au bord des falaises, il y avait une femme seule qui avait l’air désemparée. S’abandonnant au vent, elle cherchait un message. Elle avait été rejetée du Royaume par sa famille après avoir mis au monde un enfant illégitime. Je m’approchai enfin d’elle, ayant peur qu’elle commette un acte irréfléchi. Elle me scruta, je pouvais percevoir une émotion intense dans ses yeux, la haine. Je lui souris, espérant un retour positif de sa part, mais son visage resta de marbre. Elle se leva alors en direction de la mer. Je crus qu’elle s’était adoucie mais alors que je devenais plus confiant, elle se retourna d’un mouvement sec en me fixant d’un regard noir et agressif. C’est alors que je glissai dans le vide, seul et désemparé à mon tour. Une vague de regret me traversa, et je compris enfin ce que j’avais fait endurer à cette femme, compagne furtive mais très rancunière.

Florence Claes

Robert Delaunay – Rythme, joie de vivre - 1930

Cette peinture me fait penser à un voyage. Toutes ces couleurs et ces courbes me donnent l’impression de m’évader à l’intérieur de la peinture. Je me trouve dans un labyrinthe où le problème n’est pas d’en sortir, mais à l’inverse, on éprouve le désir d’y rester à jamais. En effet, ce tableau est très surprenant, autant par ses couleurs que par ses courbes qui, associées, sont hallucinantes et imprévues. Dans ce tableau, je me sens libéré et je suis retenu par cette attirance que tout homme éprouve quand il est là où il est bien, et moi, dans ce tableau je suis bien.

François-Léo Brasseur