lundi 6 juin 2011

MARC FORNES & THEVERYMANY

Je te revois , un jour, à peine rentré tu te mettais déjà au vin rouge.Tu ne te souvenais même plus de la superbe lote que je t'avais préparée. Le soir , tu logeais chez moi . Quand tu te levas , tu voulais absolument tirer les volets. Ils étaient bloqués et tu décidas de faire levier avec un tournevis. Ils s'ouvrirent et j'entendis un bruit sourd , tu étais tombé . Aujourd'hui, c'est trop tard , ta vie est terminée , tu es enclavé dans un encadrement en bois mais , je te promets de mettre des rideaux à la place des volets .

Alexis De Staercke 3A

dimanche 5 juin 2011

Jules Laurens – Le Rocher de Vann (Kurdistan) - 1880

Revenant de ma balade sous le ciel bleu éclatant, je regardais ma belle maison perchée sur le plus haut rocher du Kurdistan, là où la végétation ne fleurit pas en abondance, où l’eau est rare.

Plongé dans mes pensées profondes, je ne vis pas ce qui se préparait. Un bruit sourd me sortit de mes pensées. Je levai les yeux au ciel et vis un miracle. Des gouttes d’eau ruisselaient sur mon visage. Je vis mes parents sortir de leur château en dansant et s’enlaçant de joie. Un vrai miracle venait de se produire.

Gauthier Mathieu

samedi 4 juin 2011

Eugène Fromentin - Le pays de la soif - Entre 1820 et 1876

Ces hommes, épuisés et assoiffés, à bout de force, sont effondrés sur le sable chaud du désert, s'efforçant de vivre.
Ils sentent bien que la fin est proche.
Alors, les mains levées, ils lancent un appel à l'aide à leur Dieu.
Va-t-il entendre leur appel ?

Maximilien Gauthier

jeudi 2 juin 2011

Pierre BONNARD - Le chat blanc - 1894.

Tant qu'il est en congé, un chat met sa veste et emporte un gâteau pour aller voir son ami le rat qui a la peste. Ce chat doit quitter le zoo des animaux pour prendre le bateau en mer. Ensuite il ira boire un verre ou une bière, pour se récompenser.

Gilles Fontaine

lundi 30 mai 2011

Eugène Fromentin - le pays de la soif - 1820-1876

Dans le désert, la chaleur est forte, le soleil tape et l'eau manque.
Les pauvres hommes tombent au sol, impuissants, et l'oasis au loin ne pourra les sauver d'une mort qui paraît inévitable et pénible alors que les charognards n'attendent que leurs morts pour se régaler de leurs dépouilles.

François Bouvier

Emile-René Ménard - Baigneuse au crépuscule - 1900

Au bord des falaises, il y avait une femme seule qui avait l’air désemparée. S’abandonnant au vent, elle cherchait un message. Elle avait été rejetée du Royaume par sa famille après avoir mis au monde un enfant illégitime. Je m’approchai enfin d’elle, ayant peur qu’elle commette un acte irréfléchi. Elle me scruta, je pouvais percevoir une émotion intense dans ses yeux, la haine. Je lui souris, espérant un retour positif de sa part, mais son visage resta de marbre. Elle se leva alors en direction de la mer. Je crus qu’elle s’était adoucie mais alors que je devenais plus confiant, elle se retourna d’un mouvement sec en me fixant d’un regard noir et agressif. C’est alors que je glissai dans le vide, seul et désemparé à mon tour. Une vague de regret me traversa, et je compris enfin ce que j’avais fait endurer à cette femme, compagne furtive mais très rancunière.

Florence Claes

Robert Delaunay – Rythme, joie de vivre - 1930

Cette peinture me fait penser à un voyage. Toutes ces couleurs et ces courbes me donnent l’impression de m’évader à l’intérieur de la peinture. Je me trouve dans un labyrinthe où le problème n’est pas d’en sortir, mais à l’inverse, on éprouve le désir d’y rester à jamais. En effet, ce tableau est très surprenant, autant par ses couleurs que par ses courbes qui, associées, sont hallucinantes et imprévues. Dans ce tableau, je me sens libéré et je suis retenu par cette attirance que tout homme éprouve quand il est là où il est bien, et moi, dans ce tableau je suis bien.

François-Léo Brasseur

dimanche 29 mai 2011

Alberto Giacometti – Le nez – 1992

Je me trouve au pied d’un paysage sans vie, blanc, hostile, sans prise avec plein d’embuches. Je peine à trouver la voie, mes mousquetons claquent sur mon baudrier, je transpire, je plonge mes mains dans la magnésie. Le défi est pénible, la vue de là-haut sera-t-elle à la hauteur de mes espérances ?
Arrivé sur l’étroite plateforme, je reprends mon souffle car la suite est plus risquée encore. Très vite, je me retrouve, comme une araignée évoluant à l’horizontale accrochée à son fil. Mes tempes gonflent, ma tête me fait mal! J’en suis certain, je vais y arriver.
Enfin au sommet, mes espoirs sont déçus, les difficultés sont de plus en plus nombreuses. Voici que je glisse, que je ne trouve nulle part où m’accrocher. Ma vie défile sous mes yeux, je suis dans le brouillard… à moins que ce soit.. Oui, enfin, je suis dans les nuages.
Cette fois, j’y reste dans mes nuées. J’entends dans le lointain : « Simon, reviens sur terre, tu rêves, tu es encore dans la Lune.»
J’avance, droit devant, ce monde se rétrécit de plus en plus… Mais bien sûr, j’ai compris, c’est le chemin du Paradis !!!
Je suis bien.

Simon Dehalu

Henri Matisse – bocal de poissons rouges – 1944

Je t'avais dis d'arrêter, de faire attention mais comme d'habitude tu ne m'as pas écouté.
Tu es parti avec ta bécane pour aller au marché. Tu es parti du nid tel un oisillon. Tu as été rejoindre tes potes, tu les appelais les Barons.
Tu tripotais dans ton potager, tu me disais : « t'inquiète, je vais me faire du blé ».
Je t'avais prévenu d'arrêter mais comme d'habitude, tu ne m'as pas écouté.
Tu es rentré à la maison, pas avec les Barons mais avec les flics comme seul compagnons.
Ils t'ont proposé d'aller en abbaye ou en prison mais toi, trop fier, tu as fait le malin et ils t'ont frappé.
Ce jour-là, je t'ai trouvé très con. J'ai essayé de me mettre en opposition mais ils étaient trop forts en politique. Maintenant, je m'imagine avec toi comme ces bêtes poissons rouges devant moi.
Je nous imagine seuls tous les deux, plus de bagarre, moins de barrages, libres sans remords et sans rage. Comme ces poissons insouciants dans ce bocal. Je les trouvais pourtant si banals.

Emilien Mathieu

Juan Gris - Le papier à musique – 1913-1914

’’ Je veux être peintre papa ! s’écria Juan, je suis une personne comme toutes les autres et j’ai le droit de faire ce que je veux dans la vie…
- Mais Juan tu es encore jeune pour savoir ce que tu veux faire plus tard. Et puis de toute façon tu seras pianiste et tu iras dans les plus belles écoles pour y apprendre le solfège et puis le piano comme tes ancêtres, répondit son père. ’’

Juan, fâché, ne voulut plus parler à son père, mais, bien déterminé à montrer à son père qu’il allait devenir peintre et non pianiste, il prit une feuille de papier et commença à peindre. Une fontaine, une boîte, du papier, des notes de musiques… Après des jours et même des mois de travail, son œuvre était terminée. Il appela son père… et si vous voulez voir le résultat il se trouve en ce moment à Beaubourg !

Lola Piret

Gustave Courbet - La falaise d'Etretat après l’orage - 1859

C'était une île, une île où les oiseaux chantaient, perturbaient les bruits des bateaux.
Un jour en naviguant sur les flots, je vis tout à coup un énorme chapeau.
Il était rouge, rouge sang ; en me rapprochant timidement, je le pris mais brusquement une main sortit de l'eau et m'emmena au fond des flots.

Réveille-toi mon gars, tu ne le sais peut-être pas mais sur ton lit fait de bois, tu transpires comme un putois.

Florent Parmentier

Paul Huet-Le gouffre paysage-1861

Nous étions partis en promenade avec nos chevaux. Nous longions une falaise depuis longtemps quand soudain Mustang, le cheval de Pierre, s’énerva et commença à galoper puis sauta au-dessus d’un précipice. A ce moment, Pierre perdit l’équilibre et tomba dans le gouffre. Mustang réussit à retomber de l’autre côté et s’en alla. Nous sommes restés bouche bée, jusqu’à ce que nous entendions des gémissements. Il était en vie ! Je suis allé voir mais il faisait trop sombre. Un orage éclata, nous avons quand même décidé d’aller le chercher, même si la pierre glissait comme de la glace. Nous risquions notre vie pour un ami peut-être déjà mort. Quand nous avons réussi à le retrouver, il était sans connaissance et je le mis sur mes épaules. Nous avons commencé la remontée comme cela puis, au milieu de l’ascension, je l’installai sur le dos de Jean pour terminer. Quand nous sommes revenus à la surface, il faisait beau. Nos chevaux étaient partis mais tant pis, nous étions tous les trois vivants. Nous avons attendu le réveil de Pierre pour repartir vers le village où nous irions le soigner.

Bastien Marinx

samedi 28 mai 2011

Henri Rousseau – La charmeuse de serpents – 1907

Une lune brillante dans un ciel bleu inquiétant comme l’œil d’un serpent prêt à vous sauter à la gorge
Ce serpent charmé par le son de la flûte confortablement enroulé tel un collier au cou de cette étrangère qui, comme un dresseur appelant son oiseau, charme le serpent du son limpide de sa flûte
L’oiseau, le regard porté sur cette femme mystérieuse et belle, est comme moi, spectateur de cette scène définitivement enivré par la poésie de la peinture, emporté.

Jean Ledoux

Vassily Kandinsky – Alte Stadt – 1902

Je marche sur un chemin de gravier et j’arrive à un croisement. Si je prends le chemin vers la montagne je trouverai peut- être ce que je cherche. Mais, je suis fatigué et c’est encore très loin, de plus je ne suis pas dans mon monde, ici tout est statique. Mais, je m’y plais bien. Vu que je suis fatigué, j’irais bien vers le village. Là, une dame se situe sur le chemin. Vais-je lui demander conseil ? «Mais non c’est vrai, ici personne ne parle. En fait, je me sens quand même seul dans ce monde».
Cette fois notre aventurier était décidé à sortir de ce monde et il se remit à marcher vers cette zone grise qui semblait être des montagnes.
Thibaud LARUELLE

Hitchcock – Vaincu – 1898

Le combat avait cessé, les armes étaient déposées ; nous avions perdu.
Les hostilités duraient depuis déjà 3 ans. Comme tous les jeunes hommes de mon âge, je m’étais engagé dans le conflit pour les récompenses et surtout pour l’adoration des femmes. Je me voyais déjà agitant avec fierté le drapeau de mes pères sur notre nouveau territoire.
Ils nous avaient dit que se serait facile, que nous n’avions pas besoin d’entrainement, que le sang des vainqueurs coulait en nous. Nous serions victorieux.
Ils avaient tort.

Trinity Gakuba.

vendredi 27 mai 2011

Claude Monet - Londres, le Parlement. Trouée de soleil dans le brouillard - 1904

Le château s’endormant sous le soleil couchant, les pieds chatouillés par le brouillard et apaisé par le calme comme un bébé bercé dans son berceau. Néanmoins paraissant craintif de l’arrivée de la nuit comme un enfant ayant peur du noir.

L’eau peu agitée mais encore un peu excitée, vagabondant ici et là, tenant compagnie à ce palais malheureux de sa solitude comme la fleur cueillie et délaissée de ses amies.

Le soleil disparaissant derrière l’épaisse couche de brouillard comme un biscuit s’enfonçant dans les profondeurs sombres du café.

Alix Dosimont

jeudi 26 mai 2011

George Prive BOYCE – Le long de la rivière – 1858

Quel bonheur, en voyant ce magnifique paysage au milieu de la colline. La nature est radieuse, l’eau est de son plus beau bleu et l’écureuil est de sa plus belle espèce. Les rochers, retiennent cette jolie flaque d’eau venant des courants de la colline. Quel paysage …

Théodore Verburgh

John Ruskin - Roches et fougères dans un bois à Crossmount - 1847

Le sentiment de liberté régnant sur cette cascade au milieu de la forêt rend ce paysage plus radieux. Une série de choses séparant les deux parties magnifiques de cette chute d’eau. Séparés par la rangée de rochers, deux arbres surplombant la cascade pour rendre celle-ci extrêmement radieuse.
Il y a aussi de beaux petits arbustes tout proches des rochers.

Basile Schepens

Hans Hartung - T 1966-R4 - 1970

Je suis dans les champs de blé. Plus j'avance, plus le ciel s'assombrit. Soudainement, dans ma progression, je me retrouve face à un trou énorme qui ne cesse de s'agrandir.
Je cours pour échapper à ce gouffre gigantesque. Je cours, je cours,...
Mais trop tard!... Me voila plongé dans l'obscurité pour la fin des temps avec comme seule vision: ces grands champs de blé.

Barthélemy Kaisin - 3F

Alfred Sisley - Le Canal Saint-Martin - 1872

La rivière se déverse entre les maisons, tout en restant dans son lit, paisiblement. Elle s’écoule vers l’inconnu en restant sereine. Les maisons observent son bleu claire, propre, naturel. Au bord de celle-ci, commence à pousser la végétation telle de la mousse au pied d’un arbre. Elle inspire le calme, la tranquillité.

François Beauvois

mercredi 25 mai 2011

Lucio Fontana – Concetto Spaziale, La fine di Dio – 1963

C'est grand et rose pâle.
C'est ovale, ça ressemble à un œuf.
Ça inspire l'amour et la tendresse.
Même si l'on pourrait comparer ça à un énorme chewing-gum parsemé de creux et de fentes, seuls les sentiments s'en dégagent.
Un contour doré se dessine autour de ce qui me fait penser à un cœur.
C'est la fête malgré ces trous et ces parties qui semblent avoir été arrachées.
Mais en fait c'est juste toi. Et moi.

Laetitia Potschalkin

Gustave Courbet – La roche de Dix-heures – 1855


Ma future femme et moi habitions dans une maison près des champs, en bas des rochers de la vallée. Lorsque je m’étais rendu à l’église, à l’autre bout du village, j’étais heureux et calme. Tous nos invités étaient là sans exception. J’attendis tranquillement qu’Elizabeth, la femme que je devais épouser, arrive. Elle porterait la robe qu’elle s’était fait coudre il y a peu.

Malheureusement, le temps passait et ma future femme n’arrivait pas. Une heure plus tard, un gendarme arriva et m’annonça que ma femme était tombée des rochers. Je poussai un cri strident et fonçai pour la retrouver. J’avais peur et j’étais terrorisé. Lorsque j’arrivai, un médecin était là, près d’Elizabeth. J’ouvris la bouche pour parler mais le médecin me coupa et m’annonça que soit Elizabeth devait se faire amputer soit elle allait mourir. Je n’hésitai pas une seconde pour donner ma réponse.

Lorsqu’on m’autorisa enfin à la revoir, elle me repoussa en me disant qu’elle voulait mourir, qu’elle n’était pas tombée mais qu’elle avait sauté de la falaise parce qu’elle ne voulait pas se marier avec moi. Je la regardai avant de quitter la pièce.

Trois années passèrent avant que je ne la revoie. Lorsqu’elle m’aperçut, elle se mit à sourire. Elle m’approcha et me dit qu’elle regrettait tout ce qui s’était passé et qu’elle avait changé d’avis. Je lui répondu qu’entre-temps je m’étais marié et que je ne l’aimais plus. Elle fut prise de soubresauts et se mit à pleurer. Je la regardai une dernière fois avant de rejoindre ma femme et mes enfants.

Anne-Elodie Tillieux

Paul Cézanne – La madeleine – 1869

Triomphe d’une douleur,
Sauvetage d’un malheur.
Tendance mortelle, je ne veux plus lutter.
Vivre au dépend de la tristesse,
Mourir heureux.
Heureux mais incompris,
Telle est la cause de ma perte.
Sentiments refoulés, lunatique, la perfection du trouble.
Lueur de jour, soumission à la nuit.

Salpietro Pauline.

Gérard Garouste - Orion le classique,Orion l'indien - 1949

Toi Demos chasseur attitré, pourquoi as-tu eu une soudaine envie de te mettre à chercher dans la forêt un trésor que personne n’a jamais trouvé ? Attention, pas n'importe quelle forêt , mais une forêt gardée par de nombreuses créatures encore jamais vaincues jusqu'ici comme le Taffari... Jour après jour, tu te prépares à les affronter. Enfin le jour J est arrivé ? Tu prends enfin ton courage à deux mains et tu pars à l'assaut de cet enfer !!! Après trois jours d'acharnement sur des Zombies, suivis d’attaques des Rekens (les Rekens sont des tigres à trois têtes) tu arrives enfin à l'endroit tant attendu ! Le voilà devant tes yeux mais étant complètement envahi par la fatigue et la souffrance, tu perds ton envie de te battre. Après des heures de combat, un Rekens vient tu frapper violemment par l'arrière et ce coup t’est fatal! Quel Dommage ! Moi Taffari j’espérais obtenir un meilleur combat, je suis très déçu !

Denis Vandendaele 3A

Gustave Courbet - Remise de chevreuils - 1866

L’air est frais sous les arbres, j’apprécie le bruit du vent dans les feuilles, le clapotis de l’eau, le chant lointain des oiseaux. Tout est calme. Une amie boit lentement. Je rentre délicatement dans le ruisseau, l’eau dépasse mes sabots, imbibant ma fourrure.
Soudain, un bruit, étrange, surprenant. Je lève brusquement la tête, les oreilles orientées vers le son, l’œil aux aguets. Le son est rythmé, étrange, sourd. S’en suivit, immédiatement, l’aboiement d’une meute. De plus en plus fort, ils approchent. Je le sais. Je dois fuir…

Chloé-Terwagne

mardi 24 mai 2011

Maurice Denis – jeu de volant – 1900

C’était une chaude journée d’été, les filles du village ou j’habitais organisaient un pique-nique au bord du lac. Elles m’y avaient invitée mais elles étaient si jolies et si sure d’elles par rapport a moi que j’avais décidé de ne pas y aller. Comme j’étais curieuse je décidai de les suivre, je les observais de loin. Pendant que certaines se baignaient, d’autres jouaient au volant ou encore se doraient au soleil. Je n’osais plus regarder tellement j’avais honte de moi…

Lucas Debuisson

Charles Emile de Tournemine - Eléphants d'Afrique - 1867

Parmi ce beau ciel lumineux, des oiseaux, des pélicans.
Juste un paysage paisible, ensoleillé et légèrement parfumé d'un brin d'été.
Un demi-soleil donnant lieu à des éclaircies.

Parmi la rivière, des éléphanteaux, accompagnés de leurs parents et n'ayant encore aucune capacité, ne connaissant rien à la vie et ayant encore tout à apprendre.
Juste un paysage sans barrière, quelques pierres bordant l'eau et des feuilles par-ci, par-là. Un monde où tout va et où règne un silence.

Juste un petit coin de paradis...

Soraya Mertens

Alberto Burri – Grande Cretto Nero – 1977

Sur une route déserte, un témoin sentait la solitude l’envahir. Il mangeait une tartine pleine de couleur et de bonne humeur pour se réconforter. Mais cela ne suffisait pas, alors il prit comme dessert une tarte pleine de joie de vivre. Malheureusement, cet homme resta seul dans la l’obscurité pour accomplir sa destinée…
Ce témoin fut le meilleur de son village pour la grande mission, il marchait sur les rotules abimées dans le désert aride à l’air irrespirable. Il savait bien qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps pour atteindre son objectif…il était en retard et il était conscient que son association comptait sur lui…s’il ne revenait pas rapidement avec cette eau tant recherchée, son petit village ne survivrait pas à la sécheresse sans fin.

Thomas Thirion

Hans Hartung – T.1966-R.4 – 1966

Mais qu’est cette bulle, cette tache qui n’a ni arrivée ni début, cet espace noir sans aucun but, cette chambre close, telle une cage sans issue.
Cette burette, cet ange de la mort, ce désastre ambulant qui aspire tout sans laisser aucune chance à ses proies : tel le requin sur une tortue.

Antoine Morimont

lundi 23 mai 2011

Honoré Daumier – Don Quichotte et la mule morte - 186

Un chameau gisant par terre avec la bouche ouverte, tel un point jaune en plein milieu d'une feuille vierge.

Deux compagnons mystérieux s'approchant avec froideur tels deux enfants méprisant un chien qui aboie avec ardeur.

Les montagnes grises s'élevant très haut dans le ciel tels de hauts buildings dans une grande ville ou même encore la tour Eiffel.

Un ciel sombre et agité telle la mer déchaînée lors des grandes marées.

Rémi Balon-Perin

Agam – Double métamorphose III – 1968 - 1969

Sœurette,

Comme tu le sais peut-être, j’ai été virée de mon travail. J’ai donc décidé de partir pour faire le tour de l’Europe.
Je suis partie tôt ce matin, j’ai pris un peu d’eau, de nourriture et me voilà sur la route.
Au moment même où je t’écris, je fais une pause parce qu’ici, la chaleur est constante. Il y a longtemps, il y avait beaucoup de fleuves mais à cause du manque de pluie, la plupart d’entre eux ce sont asséché. Aujourd’hui, il ne reste plus que de grandes bandes de terre aride.
Je te raconte tout cela pour te dire que je suis heureuse et que j’espère te revoir très bientôt.

Je t’aime.

Mérédith Wolff.

William Bell Scott - Ailsa Crag - 1860

Alice,
Dans ce magnifique paysage, de là où je suis, je te vois, si jolie dans ta robe jaune, couleur du soleil. Tu es sur la plage, barbotant dans l’eau, les pieds enfoncés dans le sable. Papy n’est pas loin, il est là-haut, dans les collines, il surveille les moutons. Il fume sa pipe, caché dans les tulipes. Une mouette passe, il fait beau, le soleil s’en donne à cœur joie. Il fait briller la mer comme un miroir de cristal. Tu meurs d’envie de te baigner, je ne vois pas ton visage mais je le sens. Tu es prête à t’élancer quand brusquement tu te figes, pétrifiée d’horreur. Tu sens la peur grandir en toi comme monte la lave d’un volcan. Tu en as toujours eu peur. Quand on était petites et qu’on se rendait à la plage, tu finissais toujours par te faire pincer. Il nous fallait alors, t’offrir une glace pour te consoler. Le crabe est toujours là, il te regarde, te narguant en claquant ses pinces, attendant que tu t’approches. Tremblante de peur, tu vas faire demi-tour quand soudain, tu te penches, ramasses un coquillage, le plus gros et tu le lances sur lui avec force et courage, du haut de tes sept ans. Tu ris aux éclats, toutes peurs envolées, t’élançant pour aller annoncer ta victoire à papy. Souriant, papy te murmure alors, les yeux levés vers le ciel : « Ta grande sœur serait fière de toi. ». Tu fermes alors les yeux, une larme discrète coulant sur ta joue, nous gratifiant, moi et le ciel, de ton plus beau sourire d’enfant.

Ta grande sœur.

Sophie CALCUS

Paul Huet – Le Gouffre paysage – 1861

Sur une île, perdus au milieu de l'océan, deux royaumes qui ne s'entendent guère.
Un jour la guerre éclate.
Pendant 100 ans il y eut des affrontements et la province du Sud en ressortit vainqueur laissant la province du Nord dévastée et sombre de vengeance.

Quinze ans plus tard la partie Sud s'est modernisée et agrandie.
Bientôt il n'y eut plus de place pour accueillir d'autres personnes.
De plus cette province est très populaire et les touristes arrivent par centaines chaque jour.
Alors le roi décide d'envoyer un groupe de chevaliers chercher de nouvelles terres.
Ils revinrent avec une terrible nouvelle, il ne reste que les terres maudites du nord, de plus un énorme gouffre traverse toute l'île en séparant le Nord et le Sud !
Un an plus tard, le gouffre s'élargit encore et encore et un matin le gouffre finit par séparer définitivement la partie Sud de celle du Nord.
La partie Sud sombra dans l'oubli!
La partie Nord eut sa revanche et désormais cette partie s'appelle la Corse !

Maxime Latour

Juan Gris - Violon et Verre – 1913.

Cette musique que tu joues de tes mains sensuelles, fait vibrer ma passion éternelle.

La mélodie de notre voyage restera toujours dans nos mémoires sauvages.

La flûte enchantée que tu as composée, a changé le monde entier, pour toute l’éternité.

Ce son qui nous tient éveillé dans les nuages, chuchote doucement ce nom ‘’sensation’’ jusque dans nos illusions.

Ces couleurs qui m’éclairent dans l’obscurité, me font planer en toute simplicité.

Cet air de piano joué par le vent, m’endort tout au fil du temps.

Cette petite note de partition fait frémir mes émotions jusqu'à effacer mon intuition.

Perrine Lazare.

Gustave Caillebotte – Voiliers à Argenteuil – 1888

Une envie de voir plus loin, d’aller plus loin, comme ces bateaux, libres de dériver à leur guise sur cette eau bleue qui les emmènera loin. Ils ne sont pas coincés dans le temps ni dans l’époque, eux. Ils sont libres de penser et faire ce qu’ils veulent. Car même si un pont les retient près du port, libre à eux de défaire les cordes et de s’en aller au large. Ils pourront se détacher de leur quotidien, commencer une nouvelle vie, même. Ils pourront, eux, faire tout ça. Nous, à coté, coincés dans nos habitudes, étouffés dans notre devoir, rien ni personne ne nous aide à nous en détacher, car tout le monde est dans le même problème sauf que peut-être, vous êtes la seule personne à prendre le temps d’y penser. Peut-être que vous seul avez cette impression d’étouffement. Peut-être que, comme ces bateaux, vous aimeriez prendre le large, vous dégager de ce monde trop rapide, prendre le temps, de goûter et de connaître les véritables saveurs de la vie.

Manon PETER

dimanche 22 mai 2011

Claude Monet - Le pont du chemin de fer à Argenteuil - 1873/1874

6 heures du matin. L’heure de mon petit rituel matinal. Je me levai et fis mon jogging pour la route du travail. J’arrivai au travail et j’aperçus mon chef qui dirigeait ses pions telle une reine dirigeant ses pions. Je le détestais, il me prenait pour un imbécile et me donnait les moins bons horaires.
Mon métier (chauffeur de train), c’est tout simple pour certains. Mais moi, je peux vous dire que ce n’est pas de la tarte. Tous les matins, je commence à 6h30 jusqu’à 23 h pour une croûte de pain. Mais je dois quand même le faire pour mes 3 enfants que j’adore.
Aujourd’hui, ça va changer ! Je vais lui demander une belle augmentation. Etre le « sous-chef », son assistant quoi ! Je le ferai sûrement ce soir, pendant mon service Paris-Lyon.
« Tchou-Tchou », je démarrai le train, étant sûr de réserver un avenir meilleur à mes êtres les plus chers. La porte s’entrouvrit et je le vis. Quand j’eus fini ma demande, mon monde s’écroula petit à petit, au fur et à mesure que je l’entendis. Si vous aviez été à ma place vous auriez sûrement réagi comme je l’ai fait, enfin pas si cruellement… Je l’ai empoigné et jeté du chemin de fer. Avec chance, nous étions à ce moment sur le pont d’Argenteuil, et il tomba dans le vide.
Le lendemain matin, je me rendis à mon travail et j’appris qu’on avait retrouvé le patron dans un lac et qu’il s’était noyé. Evidemment, on m’a interrogé mais on a vite oublié mon dossier.
Maintenant, je vis décemment avec ma petite famille. On m’a nommé le « grand Chef » (étant donné mon assiduité au travail) et je paye un salaire plus que convenable aux travailleurs.
Seul vous connaissez la vérité. Donc « CHUT » !

Alexandra Ubaghs

Lucio Fontana – Concetto Spaziale, La Fine di Dio - 1963

C'est grand, vaste, lumineux, il y a plein de trous et surtout c'est rose! Je hais le rose, cette couleur me donne la nausée. J'essaye à tout prix de sortir d'ici. J'emprunte un trou, là il y a l'océan, la plage, le soleil, je pourrai peut-être trouver de l'aide. Après de longue heure à errer le long de cette immense plage, je réussis à trouver quelqu'un, mais lorsque je m'approche de lui pour lui demander où je me trouve, il s'enfuit en courant comme s'il avait peur de moi. Bon, je n'ai plus qu'à retourner au-dessus et prendre un autre trou. Mais à peine arrivée à la surface, j'entends un bruit tellement strident que même les sourds l'entendraient et une voix crier : « Réveille-toi ! ». Alors je me suis levée, j'ai éteint mon réveil et j'ai dit à ma mère : « Oui, j'arrive ! ».

Eva Delvaux.

Guillaumet - La Seguia près de la Biskra - 1884

Le Seguia est belle,
Telle un hirondelle
Volant dans le ciel.

Couleur grisâtre,
Comme un ciel en hiver,
S' apprêtant à faire
Tomber la neige.

Les murs bruns
De la ville de Biskra ,
Montrent à quel point,
Cette ville n'est pas si belle que ça..

Arno Tasiaux.

Van Gogh - Le docteur Paul Gachet - 1890.

Tu vois ce docteur avec tous ses malheurs,
Et toute la tristesse que tu lui as faite.
Tu sais maintenant il a attrapé des maladies, il est tout engourdi.
Et tu verras plus tard, à sa mort, lors de son enterrement tu seras dehors.

Maintenant, il pleure,
Il a les jambes qui tremblent,
Il ne sait plus quoi penser, il est tout étourdi.
Et tout ça à cause de ta maladresse.

Mais tu sais, le bonheur aurait pu arriver si tu avais accepté avec joie ces fleurs.

Marie Grosfils

Pierre Puvis de Chavannes – L'Histoire – 1866

Aujourd'hui est un grand jour. Le jour de mes quinze ans. Il y a dix ans, cette famille, les Puvis de Chavannes, m'a adopté. Ce sont des charpentiers généreux. Ils m'ont sauvé alors que j'errais dans la rue, seul, abandonné. En ce jour, je vais, comme chaque année, partir à la recherche de mon passé, mon passé perdu, disparu, presque mort. Je serai à la recherche de Mon Histoire. De plus, lorsque je l’aurai retrouvée, j’écrirai un livre retraçant toutes les épreuves que j’aurai dû traverser pour La retrouver. Hier, j’ai découvert un élément crucial pour l'avancée de ma quête : un pendentif.  En fait, je l'ai depuis toujours, mais je ne l'avais encore jamais ouvert. J'ai découvert hier qu'il pouvait s'ouvrir, je m’en suis rendu compte en tombant. J’ai décidé qu’aujourd’hui je regarderais ce qui se trouve dedans. A l'intérieur, se trouve le blason de la famille royale, les Morat. « C'est horrible, alors j'étais un voleur ! » voilà ce que je pense. Je suis désorienté mais je sais ce que je dois faire : prévenir mon frère adoptif, Henri. Lui aussi est sous le choc. Il m'amène directement au  palais : « On va leur rendre, dit-il ». Arrivé là-bas, tout se passe si vite, des gens que je ne connais pas me prennent par le bras. « Mais lâchez moi !! » ai-je envie de crier, mais je n'en ai pas le courage. J'ai peur, je sais qu'ils m'emmènent voir le roi. Une vague d’angoisse m’envahit ; « C’est si grave que ça ! » je pense si fort qu’Henri se retourne et me rassure. Le roi est en face de moi, je suis très paniqué. Que va-t-il dire, il me regarde de haut en bas et dit « Antoine, mon fils,…

BAM … « Allez tout le monde au lit. Je vous lirai la suite demain ! » Je regarde les petits monstres aller aux lits. Les enfants d’Henri sont si mignons. Père arrive pour me parler « Antoine,… commence-t-il avec la même voix que le jour de nos retrouvailles, sauf que cette fois je n’ai pas de peur tapie au fonds de mon ventre. Ne l’écoutant pas, je m’approche de la fenêtre et regarde les étoiles. Enfin, j’ai retrouvé Mon Histoire.

Anaïs Boutsen

Gustave Guillaumet – la séguia près de la Biskra – 1884


La femme près de la rivière venant du désert s'apprête
à joyeusement arroser sa serre
Non loin de là, la forêt brûle telle une bougie
qui se consume
Dans le village, les sages du dernier âge portent
les bagages partant pour Carthage
Pourtant, les enfants jouent paisiblement en attendant
que les grands passent leurs temps ludiquement

Tom Van der Borght

Zoltan Kemeny – Dame au fauteuil – 1946

Je me trouve dans un pays plongé dans une nuit perpétuelle. Les frontières de ce pays et de ses provinces sont illuminées par un halo bleuâtre. Je me dirige maintenant à l'est de ce pays. Certaines de ces provinces, en proie à une guerre civile, sont devenues des bains de sang. Cette fois, ma destination est une grande cité blanche au nord. La capitale de ce pays, à la tête de celui-ci (au-dessus, comme une tête si on regarde une carte aérienne) semble veiller sur ce royaume inconnu et miséreux.

Théo Meurisse

samedi 21 mai 2011

Alexandre Gabriel Decamps – Intérieur de cour rustique à Fontainebleau – vers 1844

Une personne attendant au pied de la porte telle une femme attendant son héros de mari revenant de la guerre.
Des poules cherchant à manger comme dans la cour des châteaux moyenâgeux.
Le ciel d’un bleu magnifique, calme, sans nuage ni technologie comme une mer peu agitée où ne vogue aucun bateau.
Une vieille ferme tranquille et loin de la ville telle une île perdue au milieu de l’océan.

Thomas Pinsar

Paul Cézanne - Achille Emperaire - entre 1867 et 1868

Je ne suis pas un homme,
Je suis un reflet dans ce miroir,
Reflétant ton regard,
Calme et malheureux,
Avec un triste visage.

Je cherche à travers tout l'horizon,
La paire qui ferait le bon.
Je me souviens,
Ton nom, ta voix, ton odeur,
Mais jamais cette tristesse,
Cachée au fond de toi depuis toujours,
Et pour encore longtemps.
Je t'attends. Reviens.

Manon De Visch

Claude Monet – Coquelicots – 1873

Par un bel après-midi de juillet, je regardai par la fenêtre de ma jolie maison de campagne située en Provence. Elle était entourée de magnifiques champs de coquelicots. J’aperçus au loin deux groupes de jeunes personnes, ils étaient constitués d’une mère et de son enfant avec un chien gambadant parmi les hautes herbes quelques mètres devant eux. Ils me rappelaient ma jeunesse où chaque soir, je me promenais dans ce petit coin de paradis. Mais, ces jeunes gens évoquèrent aussi un bref instant de ma vie…
En effet, un jour, je décidai de m’aventurer un peu plus loin que d’habitude dans cette étendue colorée. Tout à coup, une forte douleur m’envahit tout le corps. Après quelques minutes, je ne sentis plus rien et compris que j’étais morte sur le coup. J’appris par après que j’étais allée un peu trop loin et que je m’étais rendue dans une zone de chasse. Mon âme flotta jusqu’à ma résidence. Et maintenant, chaque jour, j’attends avec impatience le prochain qui me rejoindra pour hanter les murs de ma maison…

Delphine Ghysselinckx

Olle Baertling – Xrek – 1973


Un jour de sècheresse et de fin.
Lors d’un atterrissage non désiré sur une terre inconnue, brûlée par la chaleur du soleil, je décidai de m’aventurer sur cette terre déserte. Après plusieurs heures de marche j’aperçus un énorme lac, le seul sur cette terre. J’utilisais son eau si fraîche pour m’hydrater ainsi que pour me rafraichir. Ensuite après ce temps de repos, je repris mon chemin pour encore découvrir de nouvelles choses sur cette terre irréelle. Je marchais tout en continuant à admirer le magnifique paysage. Non loin j’observais un grand champ de maïs stérile. J’eus tout de même la chance de trouver quelques brins de maïs. Je me sentais si bien dans cet endroit malgré la sécheresse. La fin de ce petit voyage de transition s’approchait tout doucement. Tout à coup j’aperçus une puissante lumière bleue s’élever. Après quelques minutes de réflexion, je compris qu’il était temps de m’aventurer vers un autre monde. Je m’approchais pas à pas vers l’entrée des portes du paradis. C’était le début d’une nouvelle vie…
Marie Closset

Gustave Courbet - La mer orageuse, la vague - 1870

Deux bateaux échoués
Tels les vestiges d’un ouragan.
Un autre, au loin, en difficulté
Telle une âme errante attendant le passeur.

La mer, ravageuse, dévorant l’air,
Toute noire, toute sombre,
Inspirant la mort
Telle la déchéance des Dieux.

Ecrasée, oppressé par un ciel gris
Etouffée par cette ambiance obscure
La terre court à sa destruction
Tel l‘enfer envahissant les lieux.

Dascia Claeys

Léon Belly – Pèlerins allant à la Mecque – 1861

En arrivant là bas, dans ce désert, on se laisse porter par la douce brise. On se laisse envoûter par le parfum du sable chaud, de la mer. On se laisse séduire par les sourires chaleureux des habitants, et par leur accueil. Ils ont toujours le sourire aux lèvres, quoi qu’il arrive. On se plonge dans le paysage. On se laisse émerveiller par l’explosion de couleurs, par la beauté de la mer, et par l’infinité de ce désert de sable blanc.
Le soleil brille, dans un dégradé d’orangés, il déverse ses rayons sur la caravane de pèlerins. Ces pèlerins, qui, malgré ce soleil luisant, vont traverser le désert pour aller implorer, prier leurs dieux à la Mecque.

Charlotte Thomé.

Vassily Kandinsky - Vieille ville 2 - 1902

Je marchais sur un chemin de terre, je vis des ombres et décidai de ne pas les suivre. J’avançais vers une personne, une femme. Au loin, j’aperçus quelque chose de gris, il y avait de la végétation autour de moi. Je continuais à me promener, cela faisait déjà plusieurs heures que je marchais. J’arrivai enfin au pied d’une montagne et montai jusqu’au sommet. J’aperçus alors une vue incroyable. C’était magnifique.

Hugo HANTSON

vendredi 20 mai 2011

Charles Monet - Trouée de soleil à travers le brouillard - 1904

Je me mets à genou, ma tête sur du bois qui me semble oreiller, j’observe le fleuve. Tranquillement, sa calme sérénité se coule au plus profond de mon être. Je le trouve beau ce long serpent bleu indolent et miroitant qui s’allonge à l’infini. Soudain, tel une furie, il s’énerve, enrage et rougit. Non pas seulement du rouge, je distingue à présent qu’il se couvre d’une large palette rouge orangé. Cela parait incroyable, à travers cette brume flouant le décor, le soleil, cet astre flamboyant lui donne vie. Dommage, je ne peux n’en garder qu’un seul instant. Soudain la brume rosissant s’estompe légèrement et laisse entrevoir le ciel. Lui aussi on le croit vivant. Ensuite j’entrevois de longues silhouettes qui se révèlent être des bâtiments. Leurs ombres se déploient sur les eaux, mais cela ne gâche en rien la beauté du spectacle car le soleil donne à ces constructions de pierre un halo majestueux. Une prestation sans pareille continue devant moi. Puis je me souviens, bah ça n’a plus d’importance, j’ai enfin trouvé ce que j’emporterai en dernier : ce souvenir.
Puis plus rien, la hache est tombée. Exécution terminée.

Arnaud Cassart