Le soleil a surgi d’une déchirure des nuages.
La crasse accumulée, les suies grasses et collantes, les soupirs, les peines, l’angoisse et la fatigue, tout a été balayé, nettoyé.
C’est un printemps de surprise qui fait lever la tête et regarder le ciel.
Un espoir effronté vient soulever la chape des éreintements. Il donne envie de marcher loin et de marcher longtemps.
Et cet espace de ciel bleu que les cheminées s’acharnent à colmater de leur haleine de charbon est comme une bouffée d’oxygène dans un univers de souffre.
Baudouin Thiry
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire