lundi 23 mai 2011

Gustave Caillebotte – Voiliers à Argenteuil – 1888

Une envie de voir plus loin, d’aller plus loin, comme ces bateaux, libres de dériver à leur guise sur cette eau bleue qui les emmènera loin. Ils ne sont pas coincés dans le temps ni dans l’époque, eux. Ils sont libres de penser et faire ce qu’ils veulent. Car même si un pont les retient près du port, libre à eux de défaire les cordes et de s’en aller au large. Ils pourront se détacher de leur quotidien, commencer une nouvelle vie, même. Ils pourront, eux, faire tout ça. Nous, à coté, coincés dans nos habitudes, étouffés dans notre devoir, rien ni personne ne nous aide à nous en détacher, car tout le monde est dans le même problème sauf que peut-être, vous êtes la seule personne à prendre le temps d’y penser. Peut-être que vous seul avez cette impression d’étouffement. Peut-être que, comme ces bateaux, vous aimeriez prendre le large, vous dégager de ce monde trop rapide, prendre le temps, de goûter et de connaître les véritables saveurs de la vie.

Manon PETER

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