samedi 28 mai 2011

Henri Rousseau – La charmeuse de serpents – 1907

Une lune brillante dans un ciel bleu inquiétant comme l’œil d’un serpent prêt à vous sauter à la gorge
Ce serpent charmé par le son de la flûte confortablement enroulé tel un collier au cou de cette étrangère qui, comme un dresseur appelant son oiseau, charme le serpent du son limpide de sa flûte
L’oiseau, le regard porté sur cette femme mystérieuse et belle, est comme moi, spectateur de cette scène définitivement enivré par la poésie de la peinture, emporté.

Jean Ledoux

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