mercredi 25 mai 2011

Gustave Courbet - Remise de chevreuils - 1866

L’air est frais sous les arbres, j’apprécie le bruit du vent dans les feuilles, le clapotis de l’eau, le chant lointain des oiseaux. Tout est calme. Une amie boit lentement. Je rentre délicatement dans le ruisseau, l’eau dépasse mes sabots, imbibant ma fourrure.
Soudain, un bruit, étrange, surprenant. Je lève brusquement la tête, les oreilles orientées vers le son, l’œil aux aguets. Le son est rythmé, étrange, sourd. S’en suivit, immédiatement, l’aboiement d’une meute. De plus en plus fort, ils approchent. Je le sais. Je dois fuir…

Chloé-Terwagne

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