lundi 16 mai 2011

André CADERE - sans titre - 1968/1969

Je suis plantée là, perdue, en plein désert.
Je ne sais pas quoi faire, où aller.
Ici, tout se ressemble : du sable, du sable, du sable toujours, du sable à perte de vue.
Je ne m' attendais pas à ce qu' il s' était passé il y a 2 heures à peine .
Nous marchions depuis 3 bons jours déjà. Nous étions fatigués, vidés, désespérés.
Nous ne les avons même pas vu arriver, tout s' est passé très vite.
Ils ont surgi de nulle part, armés jusqu' aux dents avec cet air de l' homme qui est prêt à tout car il n' a rien a perdre.
Ils nous ont encerclés avec leurs chevaux, nous étions pris au piège.
Je pensais qu 'ils allaient nous tuer, ils n' ont même pas pris cette peine. Ils se sont contentés de prendre nos montures, les chameaux que nous comptions vendre au petit village tout proche et le peu d' eau qu' il nous restait.
Ensuite, ils se sont enfuis, projetant dans nos figures déjà asséchées du sable s' échappant de la course folle de leurs chevaux.
Et voilà, nous sommes là, livrés à nous-même, ne sachant pas quand nous sortirons de cet enfer..

Si seulement nous y sortons un jour.

LEMERCINIER Margaux, 3B

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