vendredi 20 mai 2011

Robert Delaunay - La ville n°2 - 1910

Sur la route menant à Big City, un médecin réputé rentrait chez lui après une énorme et dure journée de travail.

Cet homme est en fait mon futur « mari ». Il a 53 ans et s’appelle Alex Dièch. Il considérait avoir une vie de rêve car il avait la chance de posséder la maison la plus haute et la plus belle de la ville, ce qui est un privilège ici. Mais, même avec cet avantage, c’était quand même bien le seul homme n’ayant pas de femme. De l'argent, il en avait, mais il n’était pas totalement comblé depuis la mort de sa femme il y 8 ans. Moi, j’étais jeune, brune, aux yeux verts, prénommée Elisabeth et je n’avais alors que 27 ans. Un jour, alors que je travaillais comme à mon habitude dans un des bars les plus branchés de la ville d’à coté, il m’aperçut. Il voulait prendre l’air et faire le vide et je terminais mon service. Cela faisait un an qu’il avait perdu sa femme. Bien sûr, on aurait pu se croire dans une de ces histoires d’amour à dormir debout mais loin de là car après cette après-midi nuageuse, il revint me voir tous les jours sans jamais rien faire, juste en m’observant m’activer à ma tâche, moi je l’avais remarqué mais je ne disais rien car il m’intriguait. Plusieurs semaines étaient passées, je m’étais promis de lui parler pour faire sa connaissance mais lorsque après l’avoir chercher du regard dans tout le restaurant, je finis par laisser tomber ne le trouvant pas. Il connaissait mes horaires et en sortant pour rentrer, un gars casqué sur sa moto m’interpela. C’était lui qui m’attendait pour m’inviter à faire un tour. En parfaite inconnue que j’étais à ses yeux, je ne refusai pas et cela ne l’étonna pas plus que ça. A partir de cette heure-là, 17h50 plus au moins, ce fut la plus belle fin de soirée de ma vie. Nous prenions le vent sur la route et entre-temps, on était passé chez lui pour emporter un pique-nique. Le bord de mer avec le coucher de soleil était plus que magnifique… On a longuement parlé, chacun de notre avenir et ensuite, on est revenus chez lui. Il était tard, j’étais fatigué et lui, sans me forcer, il me proposa de rester loger dans une chambre d’ami. J’ai accepté car le lendemain il me reconduisait au travail et il n’y avait pas de quoi refuser. Depuis ce jour, on s’est souvent revus et maintenant, cela fait 6 ans que je ne le lâche plus. Malgré les hauts et les bas, il a quelque chose qui m’attire chez lui. Mon souhait à présent serait de rester heureuse ainsi toute ma vie.

Mathilde Devos 3E

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